L’économie paysanne : l’être humain et l’environnement

Pour illustrer ce concept voici l’exemple de la Trogne :

Au cinéma, il y a des « gueules » et dans le paysage, des trognes
Trogne Mazières
Trogne en bordure d’un chemin creux

Le trognage, est le résultat d’une taille régulière ( chaque année, tous les 2-3-4-5 ans ou plus ) appliquée à un arbre tel que le Frêne, le Saule, le Châtaigner, le Tilleul… Ceci, dans le but premier d’obtenir des ressources renouvelables sur le long terme. En effet, les Trognes peuvent vivre longtemps, parfois même plus que des arbres non taillés.
Ces arbres sont aujourd’hui des témoins vivants d’une époque révolue aux coutumes ancestrales. De fait, ils attestent d’une économie passée (mais pas si lointaine), basée non pas, sur une course aux profits mais sur une gestion pérenne. Ils sont le fruit d’une interaction dont le vivant est au cœur car les arbres sont des êtres vivants avant tout.

Une référence en la matière :

Dominique Mansion

L’économie paysanne ne se résume donc pas seulement aux trognes, ses fondements peuvent s’étendre aux relations entretenues avec le monde végétal et animal en général, aux savoir-faire qui en découlent, et pourquoi pas aux relations humaines…

Le Roué es mort, vive le Roué

De nos jours, peut être que cette économie rurale, a sa relève assurée grâce à la permaculture.

Un autre exemple d’économie paysanne : les « hurdles »

Ce mot anglais désigne entre autre des barrières mobiles et modulables fabriquées avec du noisetier, ou du châtaignier ou bien avec toute essence végétal suffisamment souple pour être tressée. Traditionnellement, ces panneaux servaient à créer des enclos temporaires pour les animaux d’élevage afin de pouvoir les déplacer en fonction des besoins.

Hurdle
Hurdle, panneau tressé avec un lattis de noisetier
(source : https://underwoodsman.co.uk/wattle-hurdles/)