« On tient le bambou »
Les Bambous sont des plantes incroyables, tant par leur vivacité, leur adaptabilité, que par le champ d’application que leur utilisation permet.
Ils peuvent être divisés en trois catégories : les Bambuseae, les Arundinarieae et les Olyreae. Mais tous appartiennent à la famille des Poaceae autrement dit des graminées. Et oui comme le blé, le riz ou le chiendent. Ils ne sont donc pas considérés comme des arbres, dans certaines situations, ce détail peut avoir de l’importance.
Depuis une trentaine d’années en France, leur présence s’est largement accrue. Il est fréquent d’en voir dans les jardins, les espaces publiques, au bord des étangs… En effet, je partage l’idée de « jardin planétaire » en ce sens que des plantes venues des quatre coins du globe se retrouvent dans nos paysages. Le bambou en est un excellent exemple.
Le bambou s’apprivoise t-il ?
Bien que la culture de certains bambous dits traçants peut poser problème (car ils peuvent devenir envahissants), il est possible de canaliser leur propagation. Ainsi, imaginons un endroit où vous voulez planter du bambou, définissez une zone bordée par un fossé de 80cm de profondeur de 50 cm de large.
Il est important que ce dernier reste à l’air libre et accessible.
En effet, lorsque les bambous vont l’atteindre, vous aller voir de jeunes pousses y plonger pour s’enraciner. Avant que cela n’arrive, il vous suffit de les couper afin de stopper leur diffusion. Cette opération devra être répétée deux à trois fois par an.
De plus, il est important que ces canaux soient « curés » une fois par an afin de conserver leur profondeur. Car si le niveau de terre venait à trop remonter, les racines de bambou pourraient passer en dessous et continuer ainsi à se propager.
Qu’est il possible de faire avec du bambou ?
Son champ d’application est vaste, pour ma part je suis particulièrement intéressé par la réalisation de vanneries, d’objets, de palissades, de bardages…
